lundi 27 décembre 2010
Ptiluc en Africa o las aventuras de Tongue Rider
Mon conte-amaronièr de Nadal, vos semblarà benlèu un pauc estranh... es lo blòg de l'amic Ptiluc, partit sens sos rats, coma cada annada, fugir las festas de fin d'annada e passar l'ivern en Africa, en d'improbables viatges en motò.
Parteja sos rescontres, sas galèras, lo ritme african d'un viatge a imaginar cada jorn.
Resistissi pas a vos liurar l'article del primièr jorn coma un abans-gost de son blòg, illustrat de son còp de gredon impertinent...
« On ne voyage pas pour se garnir d'exotisme et d'anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rendre comme ces serviettes élimées par les lessives qu'on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels. On s'en va loin des malédictions natales, et dans chaque ballot crasseux coltiné dans des salles d'attente archibondées, sur de petits quais de gare atterrants de chaleur et de misère, ce qu'on voit passer c'est son propre cercueil. Sans ce détachement et cette transparence, comment espérer faire voir ce qu'on a vu ? Devenir reflet, écho, courant d'air, invité muet au petit bout de la table avant de piper mot… »
Il y a presque un demi siècle Nicolas Bouvier écrivait cette petit phrase implacable… Il traîna beaucoup sur les routes à une époque où ce n'était pas encore à la mode, mais peut être que maintenant ça ne l'est plus vraiment… Et à la veille de repartir là où j'ai dû abandonner ma moto il a une dizaine de mois, je me demande une fois de plus quel est le sens réel de ces échappées indispensables...
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2 commentaires:
Rhhhooo los rats son morts dejos las rodas de Ptiluc.... Pffff... Lo destin es farcejaire daus cops... ;-)
Quora tornarà, ne se tracharà mai que jamai! ;-)
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